Aujourd'hui je vous parle d'une pièce de théâtre, un brin moqueur,
la présidentielle 2017.
C'est l'histoire des hommes qui voulaient conquérir l'Elysee. Mais
le chemin est long et à moins de 80 jours de la date fatidique, ils sont tous cloués
au pilori.
Dans un premier temps la famille des républicains a su se rassembler
pour désigner le vainqueur qui n’est autre que François, élu grâce à 4 millions
de citoyens et 8 millions d’euros. Mais quelques mois après, c'est la débâcle !
François est entendu par la justice pour avoir payé des restos à sa femme avec
l'argent du contribuable. Évidemment il crie au scandale mais comment inventer
un camion de factures d'une valeur d'un million ?! Lui qui se disait
irréprochable est-il encore légitime dans la course?
Les républicains tentent de le défendre en vain. Ils pensent à Alain
qui était arrivé deuxième lors de la primaire. Mais quoi de mieux que choisir
celui qui a été condamné pour remplacer celui qui est soupçonné de détournement
de fonds publics ?
Alors j’entends ceux qui crient à la calomnie et la mise à mort de
leurs candidat. Mais comment inventer 1 millions d’euros ? J’entends aussi
l’argument de la présomption d’innocence. Mais il s’agit en l’occurrence de
l’élection à la plus haute instance française et il n’y a pas de place au
doute. Comment élire un homme en mai alors qu’il pourrait être condamné par la
justice en juin ? Je comprends aussi ceux qui critiquent les médias pour
leur croisade mais à titre de rappel l’affaire Cahuzac avait bénéficié du même
acharnement jusqu’à sa disparition du monde politique. Et que penser de la
défense de François Fillon qui reconnaît publiquement avoir rémunéré sa fille
avec l’argent de l’Etat pour l’aider à écrire son livre : donc en fait il
utilise les fonds publics pour son enrichissement personnel, non parce qu’aux
dernières nouvelles il n’a pas reversé ses bénéfices à l’Etat ! Oui
Pénéloppe a mérité son salaire car elle lui a ouvert son courrier, parce
qu’elle a organisé son agenda, parce qu’elle a trinqué avec les associations
lors des rassemblements politiques… Elle a mérité son 3000€ net mensuel, plus
que les infirmières qui enchainent les gardes pour un smic, plus que les mères
élevant seules leurs enfants, plus que les personnes âgées sans ressource qui
poussées par leur précarité se suicident… !
De l'autre côté nous avons la famille des socialistes qui sera
représenté par le solitaire Benoit qui peine à rassembler les ténors de son
parti. Il a le mérite d’ouvrir le débat sur des sujets oubliés ou ringardisés,
mais il est bien seul face à un Macron piqué à la vitamine C qui multiplie les
shows politiques.
Puis nous avons les chefs de clan Marine Et Jean Luc. Ils livrent
une réelle bataille médiatique à travers les réseaux sociaux et les nouvelles
technologies. Mélenchon se transforme en Mimie Maty lorsqu’il se
« téléporte » de Lyon à Paris. Mais que reste-t-il au fond du
débat ?
Les scandales s’enchainent et les politiques s’engouffrent dans une
spirale infernale. François Fillon justifie ses pratiques
« illégales » par le fait qu’elles soient devenues des
« pratiques courantes » dans la politique. Et il ne renonce toujours
pas.
J’ai besoin d'air. Pas vous ?
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